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Les Cramignons Liégeois
28 octobre 2007

Usages divers de la hotte à Liège

Dans le centre et l’ouest du Hainaut

Dans les arrondissements de Soignies, Mons, Ath et Tournai, la hotte était plus répandue sans être d’un emploi général : on ne cite pas seulement, un peu partout, la hotte du marchand de volaille et celle du chiffonnier et marchand de peaux de lapins, mais aussi celle du marchand de pipes de Templeuve, de cordes de Quévauchamps, de mercerie et d’oignons de Eve-lez-Tournai, de choux et de plantes à repiquer de Péronnes-lez-Binche, de laurier et de poissons salés de Stambruges, on nous dit que les marchands de beurre et de fromage allaient chercher leurs fromages avec leurs hottes à Maroilles en France.

Le fait est également signalé pour le Borinage par Monsieur Caudron de Frameries qui a vu aussi vers 1895 des mères accompagnant leurs filles partant en « service » portant leurs bagages dans une hotte.

De divers côtés, on note encore l’emploi des hottes pour se rendre au marché.

A Mons et dans les environs, nos correspondants signalent la hotte d’osier ou de fines lattes de bois des messagères de Frameries, Quaregnon, Pâturages, Boussu et Dour, qui le vendredi apportaient à Mons et en ramenaient les commissions dont elles avaient été chargées. On y retrouve aussi le type spécial signalé pour le Pays de Liège, hotte de planches minces du marchand de craies, pierre de grès et Tripoli, matières en usage autrefois pour nettoyer le mobilier de cuisine.

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