Usages divers de la hotte à Liège
Au nord de Namur-Charleroi et dans le Brabant Wallon
Au nord de la Sambre et de la Meuse namuroise, comme dans l’arrondissement de Nivelles, la hotte était moins fréquente. A Bierwart, à la lisière de la province de Liège, on connaissait des hotteurs et des hotteuses qui apportaient des épices, du cirage, de l’amidon. Ils achetaient et revendaient le beurre, les œufs et la volaille.
On remarquera la différence entre les termes masculins et féminins : bot’rèsse est dû, sans doute, au rayonnement du mot liégeois avec les hotteuses liégeoises elles-mêmes.
Ailleurs, on ne nous signale guère que la hotte du marchand de volailles, dans la région qui avoisine le pays de Liège surtout et aussi à Genval.
A Vieux-Genappe et dans les environs, la hotte est inconnue mais on se rappelle encore que les bot’rèsses liégeoises vinrent de 1823 à 1826 transporter les terres de la butte de Waterloo. Il devient de moins en moins évident de trouver des reproductions de hottes pour complèter les articles trouvés aussi veuillez m'excuser si ces images ne correspondent pas toujours